Quand le beau temps arrive, je ne peux m’empêcher de penser à la Corse. Ça fait maintenant 10 ans que mes parents louent tous les étés ce même appartement à Moriani . Rébarbatif me direz-vous ? Et bien, je disais la même chose, jusqu’à maintenant, jusqu’à ce que je sache que je ne pourrais surement pas y aller cette année. (J’ai trouvé un job d’été !!). J’ai trouvé ça étrange. Pour la première fois depuis 10ans, je ne verrais ni la mer, ni ce sable avec des empreintes d’oiseaux de beau matin, je ne verrais pas l’ile d’Elbe devant moi et je n’entendrais aucun accent qui roucoule. Heureusement, Marie Ferranti a fait mon bonheur sans le savoir, elle a écrit un livre qui relie deux de mes passions : Une haine de Corse.
Charles-André Pozzo di Borgo voua, sa vie durant, une haine profonde à son ami d’enfance, Napoléon Bonaparte. Marie Ferranti retrace l’histoire de la relation entre ces deux êtres brillants, ambitieux et fougueux. Alors que Bonaparte embrasse la carrière militaire, Pozzo di Borgo devient avocat, participe à la Révolution avant d’être élu député de la Corse. Il assiste à l’ascension de Bonaparte avec méfiance, avant de s’opposer à lui au point de se mettre au service du tsar de Russie, dont il sera un puissant conseiller – rôle dont Napoléon, après sa chute, reconnaîtra l’importance décisive.
Ce livre a pour but de mettre en scène cette haine que Napoléon et Pozzo di Borgo ont eu l’un pour l’autre toute leur vie durant. En réalité, quand j’ai fini ce livre, je me suis rendue compte que ma chère Marie, avait eu un peu de mal à vraiment parler de l’un Et de l’autre. Tout simplement parce que les vies de Napoléon et de Charles-André Pozzo di Borgo sont symétriques. Il faut que l’un meure pour que l’autre vive. Des que l’un connait la gloire, l’autre se retrouve à devoir quitter le pays où il se trouve.
J’ai beaucoup aimé ce livre bien que j’avoue avoir eu du mal sur la fin. Pour ceux qui me suivent sur Twitter, ils savent pourquoi : je voue un si grand culte à Napoléon que j’ai toujours du mal à lire la fin de son épopée. Pozzo di Borgo m’a donc été antipathique durant ces 359 pages.
L’un des petits défauts… c’est Marie Ferranti elle-même. Je l’adore, vraiment, j’ai lu deux autres livres de cette auteure et pour moi c’est toujours un voyage au bord de la méditerranée que de la lire…néanmoins, elle est corse et ça se sent. Disons qu’il est difficile de l’oublier étant donné qu’elle a un peu tendance à vanter les mérites de son île à tous les chapitres. C’est mignon au début mais je trouve que ça devient vite lourd.
Alors, quoi qu’il en soit, je vous conseille ce livre. L’Histoire est romancée et il donc beaucoup plus facile de découvrir l’histoire de ces deux personnages. Marie Ferranti a une écriture simple, précise mais aussi très chaleureuse.
L’histoire du livre me plait bien et puis un peu de promo pour la Corse, je ne suis pas contre 😉
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« Corsé », ce titre, j’aime !
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