The Fall (avec Lee Pace) : où le rêve dépasse la réalité

Réalisateur : Tarsem Singh

Acteurs : Lee Pace, Catinca Untaru, Justine Waddell

Sortie : 2006 (non sorti en France, mais le DVD existe avec des sous-titres français)

Durée : 107 minutes

The Fall, j’ai du mettre près de deux ans à le regarder depuis la première fois que j’en avais entendu parler par une amie dont c’est un des films favoris. Probablement que je n’étais pas disposée à ce moment-là à voir un tel chef-d’œuvre. Il faut dire, pour ma défense, qu’elle m’avait dit qu’il était très triste et je n’avais pas l’esprit à voir un film triste. Je vous rassure, le film est triste en effet et la petite larmichette pointe au coin des yeux à chaque fois qu’on le regarde, toutefois, ce n’est pas une tristesse insupportable comme la plupart des films durs.

Cette tristesse résulte de la relation qui s’est créée entre les deux personnages principaux et la beauté du film et de cette relation fait que le moment émotion nous touche. Car le film est réellement beau. D’ailleurs, il est devenu un de mes films préférés et comme je l’ai regardé pour la quatrième ou cinquième fois il y a peu, j’ai décidé de vous faire partager ce qui, pour moi, entre facilement dans la catégorie des chefs-d’œuvre.

L’histoire se déroule dans les années 1920 à Los Angeles, à l’époque où le cinéma se développe et notamment le métier de cascadeur. En effet, notre héro principal est un cascadeur et se retrouve à l’hôpital après une chute. Son problème n’est pas expliqué avec précision médicale car tout est filmé du point de vue la petite fille à l’épaule démise qui vadrouille dans tous l’hôpital, découvre notre héros et vient à passer énormément de temps avec lui. Le fait est que ce dernier ne peut plus marcher et veut se suicider. L’intrigue réside dans le conte qu’il va créer pour Alexandria, la petite fille, avide d’aventure, qui vient le voir tous les jours pour connaître la suite, manipulée sans le savoir par Roy (le héros) afin qu’elle lui procure de la morphine. Le film est donc composée de deux histoires s’imbriquant l’une dans l’autre de manière subtile, émouvante et surtout intelligente. L’imaginaire d’Alexandria et tout ceux qu’elle voit dans l’hôpital vont jouer un rôle dans le conte inventé de Roy qui en devient le héros subitement par volonté de la petite. Dans ce conte, un groupe de bandits a juré de se venger du Tyran Odieux qui s’en est pris à des êtres proches d’eux, à travers leur histoire, c’est un voyage fabuleux dans des décors plus oniriques les uns que les autres. La photographie aux couleurs éclatantes dans la partie du conte est absolument sublime et nous entraîne dans ce conte merveilleux. Je vous laisse découvrir la fin par vous-même car cela en vaut vraiment le coup.

Le film est une co-production Indienne, Américaine et Anglaise et on ressent bien cette volonté de faire tomber les frontières et les barrières dans tout le film. Alexandria, par exemple, déchiffre et parle à peine l’anglais, la route que doivent suivre les bandits passe par une multitude de pays, et évidemment il y a beaucoup d’éléments architecturaux indiens dans la partie conte. Ce film est pour moi un petit bijou relevé par le talent de Lee Pace et par la merveilleuse petite Catinca Untaru qui rend son personnage très attachant. Si vous aimez les univers oniriques, ce film est fait pour vous. Sinon, j’espère vous avoir quand même donné envie de le voir et éveillé votre curiosité. Et si vous l’avez déjà vu, qu’en avez-vous pensé ?

Aza.

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