Un avion sans elle – Michel Bussi

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23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité…

Je suis totalement à la bourre pour vous écrire mes critiques. J’ai acheté ce livre il y a des lustres, et il trainait sur mon étagère sans que j’ai l’intention de le toucher. Et puis le moment fatidique est arrivée: je n’avais plus rien à lire (oui oui, ça m’arrivait en italie, impossible d’avoir des stocks). Alors, un peu à contre coeur, j’ai fini par le lire. C’est pas que j’ai quelque chose contre Michel Bussi, mais j’avais tellement entendu parlé de ce livre, que ça ne m’intéressait pas trop de le lire moi aussi: la malediction des livres dont on a trop parlé.

Puis j’ai lu une page… puis 10… puis 100. Trois jours après j’étais presque arrivée à la fin.

L’écriture est vraiment fluide et bien qu’il ait un grand nombre de personnage, on ne s’y perd pas. Dès les première pages, on est happé par ce roman: qui est Lily? Lily-rose ou Emilie ? Et Grand Duc ? Que vient il faire là dedans exactement ? Puis les réponses arrivent peu à peu.

Néanmoins, j’ai un petit reproche: les préjugés. D’habitude c’est Aza le maître des préjugés dans les livres, et bien pour une fois, c’est moi:

La famille riche est bien sûr une famille de méchants capitalistes prêts à tout pour gagner, sans foi ni loi ! Et la famille pauvre, of course, est la famille gentille, pleine de bons sentiments qui, ma foi, n’a pas grand chose à lui offrir à cette petite, sauf beaucoup d’amour !

ça m’a vite soulé, je trouvais ça assez réducteur et un peu trop Blanc et Noir comme vision. La fin améliore légèrement cette vision de la société mais…juste à peine.

Bref, on arrive aux dernières pages de ce livre, plein d’enthousiasme, avide de connaître la vérité jusqu’à ce que …on sache cette fameuse vérité et là … on se dit ‘bah oui !c’est évident ! » Bah oui c’est évident ! On y pensait depuis le début, nous, alors comment se fait-ce que personne n’y ait pensé dans le livre ? En fait, la fin est tellement évidente que je suis restée un peu perplexe. Pour vous dire, je me suis bloquée genre 50 pages avant la fin et j’ai refusé de lire la suite. Je n’ai finis ce livre qu’une semaine après.

On se rend compte qu’en effet, les preuves étaient un peu moindre, l’histoire un peu tirée par les cheveux. Mais vous savez ce qui est bon ? c’est que nous aussi, on s’est fait berné. Bien sûr qu’on avait senti qu’il y avait un problème, mais avait-on envie d’y croire ?! Non.

On pourrait croire que je suis déçu, mais pas du tout, ça faisait longtemps qu’un livre ne m’avait pas tenu en haleine comme ça !Alors oui, je le conseille, laissez vous prendre au jeu vous aussi, analysez les preuves, réfléchissez, mais surtout, dites moi ce que vous en pensez.

4birdybook

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11 réflexions sur “Un avion sans elle – Michel Bussi

  1. J’ai beaucoup aimé ce livre même si comme toi je lui ai trouvé des défauts. Plus que le noir et blanc des familles ce qui m’a dérangé c’est l’histoire entre Marx et Lily. Pourquoi ne peut on pas faire simple ?

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