Le plus bel endroit du monde est ici – Francesc Miralles et Care Santos

Iris, âgée de trente-six ans, est bouleversée par la mort de ses parents dans un accident de voiture. Par un après-midi froid et gris où rien ne semble plus avoir de sens, elle songe à commettre l’irréparable. Quand soudain, elle découvre un petit café auquel elle n’avait jamais prêté attention. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, ayant éveillé sa curiosité, elle décide de pousser la porte et d’aller s’asseoir à une table. Un jeune Italien vient bientôt l’y rejoindre, il se prénomme Luca. Ensemble, ils commencent à évoquer la vie d’Iris. Pendant six jours d’affilée, ils se retrouvent au même endroit et, progressivement, Iris semble sortir la tête de l’eau. Mais au septième jour, Luca demeure introuvable. Iris comprend qu’elle ne le reverra plus. Ce qu’elle ignore en revanche ce sont les raisons de sa disparition. Mais une chose est certaine, la semaine qui vient de s’écouler avait quelque chose de magique… Au sens propre du terme. (Goodreads)

Quand j’ai découvert ce petit livre dans ma librairie, la couverture m’avait attiré, une tasse de thé sur un fond bleu clair aux allures victoriennes m’ont fait retourner l’ouvrage pour découvrir la quatrième de couverture qui ressemblait (à peu de choses près) au résumé de Goodreads ci-dessus. Autant vous dire que j’ai craqué et que ma curiosité a été plus que piquée. Le livre me promettait de la fraîcheur, de la douceur et du mystère, tous les ingrédients pour passer un bon moment. Tellement que j’ai fini par me méfier, juste avant de l’ouvrir, j’ai eu soudain peur d’être déçue, surtout que je suis assez difficile concernant ce genre de romans contemporains.

Et bien pas du tout. J’ai passé un moment vraiment très agréable en compagnie d’Iris. La jeune femme apprend, tout au long du livre, à reprendre sa vie en main à un moment où elle touchait le fond et où elle croyait que la vie ne pourrait plus rien lui apporter. Et pourtant, on découvre avec un réel enthousiasme tous les petits plaisirs que la jeune femme redécouvre et qui vont l’aider à aimer à nouveau un possible futur. Il faut dire qu’en ces temps de sécheresse en matière de gentillesse (un sourire, ça ne coûte rien), en ces temps de disette de l’emploi et donc de la morosité générale, il fait bon de trouver de l’espoir partout où l’on peut en trouver. Quand on ferme ce livre, on a envie d’entrer dans la première boutique que l’on croise, d’adresser un grand sourire à tous les gens que l’on croise, de dire merci même pour rien et bonne journée à tout le monde. Fini la morosité et les gens qui se sont levés du pied gauche, on aime être là où l’on est.

L’écriture et la façon d’aborder la façon de vivre m’a beaucoup fait penser à Coelho, pourtant ce livre-ci m’a bien plus plu. En effet, on a l’aspect philosophique et initiatique mais on n’a pas cette permanence des références religieuses et c’est grandement appréciable pour quelqu’un qui n’a pas été élevé dans une tradition religieuse.

Alors forcément, j’attribue une jolie note à ce petit livre que je vous conseille. En deux ou trois jours, il est terminé et je pense qu’il est parfait pour les beaux jours à venir. Allongé dans un parc ou sur le sable, il sera un compagnon idéal qui étirera le coin de vos lèvres sans que vous vous aperceviez. A savourer avec une dose de soleil et trois pincée d’espoir, histoire de faire germer la graine.

Heberger image
4birdybook

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