Parfois, il y a des livres auxquels vous ne croyez tout simplement pas. Vous leur faites l’honneur d’être lu mais franchement, vous pensez déjà vous ennuyer. J’ai lu ce livre avec cette appréhension là. Il était dans ma PAL, il fallait bien qu’il soit lu un jour ou l’autre.
Années 1930, Caroline du Nord. À la suite d’une tragédie familiale, Thea est admise dans un internat pour jeunes filles de la haute société sudiste. Là-bas, on inculque une éducation très stricte aux futures épouses et on remet dans le droit chemin les âmes égarées. Thea, qui a jusqu’alors vécu en toute liberté, va devoir se plier à ces nouvelles règles. Le pensionnat est tenu par un couple sévère qui connaît les véritables raisons de sa venue. Si Mme Holmes juge et condamne, son mari se montre bien plus compréhensif avec la ravissante jeune fille. Rebelle, brave jusqu’à l’inconscience, et surtout, avide de croquer la vie, Thea prend tous les risques, balaie les conventions, bouscule les préjugés. Or depuis la nuit des temps, une telle arrogance se paie au prix fort…
Du coup, vous allez me dire « Et pourquoi tu l’as lu si tu ne pensais pas l’apprécier ? ». Et bien pour deux raisons: primo: parce que l’histoire se passe dans les années 30 et que, donc, ça méritait le coup d’oeil. Deuxio: parce que ça m’aurait permis de dire « bon voilà, j’ai essayé, il est nul, je peux passer à autre chose ! ».
Et finalement… J’ai adoré. Je ne l’ai pas lâché. Je l’ai même lu dans le métro de beau matin ! – et je ne suis vraiment le genre de fille qui lit alors qu’elle est réveillée depuis moins d’une heure…
Dès le début, j’ai accroché au caractère de Théa. Elle nous parle franchement, et dit les choses comme elles sont. Cette enfant a vécu en autarcie toute sa vie et ne sait donc pas « ce qui se dit, ce qui se fait » et une erreur de jeunesse banale à notre époque devient une erreur fatale à toute une famille en 1930.
La grande crise s’abat sur l’Amérique et les familles les plus riches du continent perdent peu à peu leur fortune. Pour les filles, cela est pire. Elles n’ont qu’une chance de s’en sortir: se marier, et pas à n’importe qui, non non, elles doivent faire « un beau mariage ».
On comprend très vite que Théa a été envoyéE dans un pensionnat pour jeune fille à cause d’un garçon. Sa famille la rejette et en croyant la punir, et lui offre finalement une vie normale de jeune fille de 15ans. Elle découvre son corps, les jeux féminins et apprend à vivre en société.
Quand on lit les critiques sur internet, le reproche principal c’est: la longueur du livre. Moi ça ne m’a pas dérangé mais en effet, il ne se passe « pas grand chose ». C’est finalement plus une peinture de la société des années 30 vu par une femme. Je pense que c’est le genre de livre qu’on adore ou qu’on déteste.
Alors pour moi, ça sera 5 Birdybooks. J’ai tout aimé, le style, le cadre, l’histoire.
Je l’avais repere dans ta liste de Goodreads et il faut que je le lise celui la!
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Moi j’ai vraiment adoré ! J’ai beaucoup aimé cette ambiance Krasch boursier parce qu’on a souvent l’avis des hommes sur cette époque mais beaucoup moins des femmes !
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Super, ça donne envie ! Merci 🙂
De toute façon ce qui prime le plus dans un livre qu’on aime ce sont les dialogues intérieurs, le caratère du personnage d’où mon désarroi face au fait que ce n’est pas en lisant la quatrième de couv’ que l’on peut deviner ça ! Cruel dilemme du lecteur affamé et- en recherche dans les rayons ^^
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Oui c’est totalement vrai. Moi aussi c’est ce que j’aime dans les livres, les réflexions des personnages. Il faut pas qy’il y’en ai trop non plus, il faut qu’il y ait un équilibre entre ça et l’histoire en générale mais selon moi ça apporte beaucoup !
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Cela pourrait bien me plaire 😉
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Je te le conseille vivement !
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Je dois en faire la chronique. Contrairement à toi, je croyais au roman dès le départ. Comme toi, j’ai pris un réel plaisir à le lire. Mais je crois qu’effectivement, le titre peut laisser présager un récit insipide et girly niais, bien loin de la réalité de ce très beau texte.
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Moi c’est surtout la couverture qui m’inspirait pas, je trouvais que ça faisait… « le grand galop » comme couverture ! Mais comme tu dis au final on tombe sur un très beau texte et j’ai beaucoup aimé le caractère de Théa
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