Quatrevingt-treize – Victor Hugo

quatrevingt-treize-3862443Voilà. Je l’ai fais. J’ai réussi. J’ai lu mon premier Victor Hugo.

Dans la Vendée de 1793, trois personnages s’affrontent : l’aristocrate Lantenac, fidèle à son passé, son petit-neveu Gauvain, tourné vers l’avenir généreux de la République, et le conventionnel Cimourdain, plus durement soucieux des exigences présentes de la Révolution et de la Terreur. Dans cette épopée où le romancier mêle la fiction de l’intrigue et la réalité de l’Histoire – Danton, Robespierre et Marat sont au centre du livre -, chacun des trois héros se trouve ainsi guidé par une certaine idée du devoir et de l’honneur. Et chacun sera conduit à une forme d’héroïsme qui n’écarte pas la mort.

Alors… « lu », c’est un bien grand mot vu que j’ai dû passer des chapitres entiers. Ce qui m’avait toujours arrêté avec Victor Hugo, c’est….les longues descriptions. J’ai déjà tenté de lire les Misérables, l’Homme qui rit, et à chaque fois, c’est la même chose… Je ne dépasse pas les trente pages.

Et là, avec Quatre vingt treize, ça commence bien. Le début est vraiment frénétique, c’est entre les Trois mousquetaires et Pirates des caraibes. J’ai adoré, j’ai tout de suite pris goût à l’histoire ! Je me suis tout de suite laissée prendre au jeu ! .. Jusqu’à ce que commencent les looooongueeeeees descriptions infinies qui dépassent la centaine de pages… Et là, j’ai zapé. Au début, j’ai tenu bon, j’ai continué, coûte que coûte ! Non, pas cette fois-ci, Victor Hugo ne me fera pas flanché une nouvelle fois ! Et finalement… à la description de tous les bois de Bretagne…j’ai pas réussi, ..au début j’ai sauté une page…puis deux.. puis finalement j’ai sauté le chapitre entier.

Néanmoins, quand je ne lisais pas les descriptions, j’ai adoré. Victor Hugo nous peint une parfaite peinture de la France d’après révolution. On découvre une ville de Paris dans le chaos total. Tout le monde veut démontrer son pouvoir. On marche aux cotés des soldats royalistes et révolutionnaires.

Alors VOILA. C’est dit ! Victor Hugo, c’est ma limite ! Je suis incapable de lire les livres de cet auteur. Il va bien falloir que je m’habitue à regarder les films finalement… mais je dois avouer que Victor Hugo a un talent incroyable et que peut-être…qu’un jour je retenterais.

3birdybook

7 réflexions sur “Quatrevingt-treize – Victor Hugo

  1. Je n’ai lu qu’une seule fois Victor Hugo, j’avais 9 ans, et je ne me souviens pas vraiment de ma lecture… Il faudra que je retente un de ces jours, moi aussi !
    Pour ce qui est des descriptions trop longues, c’est ce que pas mal de gens reprochent à Tolkien dans « Le Seigneur des anneaux », mais cela ne m’a pas le moins du monde dérangée ! Est-ce similaire ?

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    1. Pour être honnête je n’ai jamais lu Tolkien. Néanmoins, là, c’était vraiment des chapitres entiers de descriptions. Je pense que parfois ça dépassait les 50 pages avec SEULEMENT de la description. Alors faut aimer ça, sinon ça fatigue quand même assez vite, et surtout, ça décourage;

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  2. J’ai moi aussi tenté un jour un Victor Hugo, sans succès. C’était « Notre Dame de Paris », probablement à l’époque de la comédie musicale, et j’ai abandonné aux alentours de la page 80 à cause des descriptions interminables de la cathédrale. Sauté un chapitre, j’aurais peur de manque un élément crucial, j’ai donc tout simplement baissé les bras…

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    1. ça me fait plaisir de savoir que j’ai pas été la seule dans ce cas :’) !! C’est vraiment pas possible ces descriptions. Un jour sur D8, le matin, très tôt, il y avait une lecture à haute voix des misérables. J’ai eu le temps de me laver et m’habiller, quand je suis revenue, la femme lisait toujours la description d’une rue à Paris -_-« 

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