On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un nouveau manga : Arte. Si vous traînez dans le rayon bd, vous l’avez peut-être croisé, vous l’avez peut-être retourné pour lire la quatrième de couverture avant de le reposer car commencer une série manga, c’est un budget. Peut-être aussi que vous vous êtes laissé tenté. Peut-être ne l’avez-vous simplement pas vu. Pour ma part, je l’avais repéré mais pas acheté et finalement on me l’a offert.
Résumé : Le hobby d’Arte, jeune fille aristocrate, à toujours été de dessiner et peindre. Une activité que son père à toujours encouragé et que ça mère à toujours dénié. Lorsque son père vint à décéder subitement, sa mère lui ordonne d’arrêter ses activités futiles. Arte repousse alors sa mère et se met un quête d’un atelier ou elle pourrait pratiquer sans peine et sans avoir ce sentiment de discrimination. Porter par son amour de l’art, Arte, au tempérament toujours optimiste, quitte ainsi l’aristocratie et entre dans la vraie vie difficile des artistes. (Goodreads)
L’histoire
Je dois dire que ce qui m’avait attiré en premier lieu est le fait que ce soit un manga historique. L’histoire se déroule à Florence au début du XVIe siècle en plein mouvement de la Renaissance dans l’art et la peinture. Il semble que l’auteur ait fait beaucoup de recherches sur la période et les lieux car même la mode vestimentaire est respectée. L’Italie a longtemps était un endroit où les manches des robes s’attachent en plusieurs parties en laissant blouser la chemise du dessous, et toutes les robes d’Arte sont ainsi. Je dois dire que cet aspect historique recherché m’a énormément plu.
Arte est une jeune femme de la noblesse voulant devenir artiste peintre. Autant dire qu’elle est mal barrée dans un monde exclusivement masculin. Pourtant sa ténacité nous touche énormément. Elle est peu ridicule sur certains aspects, comme par exemple le fait d’avoir envie de pleurer plusieurs fois et se forcer à ne pas le faire, mais même si c’est excessif, j’apprécie le fait qu’elle ne se travestisse pas pour parvenir à ce qu’elle veut.
Le graphisme
En faisant quelques petites recherches, j’ai vu que ce manga était classé dans la catégorie « seinen », c’est-à-dire à destination des jeunes hommes. J’avoue n’avoir pas trop compris ce classement. Le dessin est plutôt rond par rapport à d’autres seinen et le personnage principal est une femme qui se bat pour être indépendante dans un monde où les femmes vivent sous le joug des hommes. Certes, cela n’empêche pas les hommes de le lire et de l’apprécier, mais j’aurai plutôt classer le manga vers un public féminin. Bref, là n’est pas le propos.
J’ai beaucoup aimer le graphisme et les détails apportés à chaque dessin. Comme je l’ai déjà dit, les vêtements sont particulièrement réussis, mais aussi les paysages de Florence. L’atelier de peinture regorge d’objets, et l’architecture des bâtiments est superbe, on s’y croirait presque.
Conclusion
Je dirai que c’est un très bon début pour ce premier tome d’Arte et j’avoue que je pense continuer la série. Heureusement, le prochain tome sort en novembre, ça me laisse le temps de me refaire une fortune pour me le procurer ! Je mettrai donc 4 birdybooks pour ce manga et je le conseille à tous ceux qui aiment l’histoire et l’histoire des arts.
Une réflexion sur “Arte (#1) – Kei Ohkubo”