Depuis toujours, je lis les aventures d’Astérix le Gaulois. Je me souviens mes séances de lecture, jusqu’à ce que j’ai lu tous les albums parus. Après ça, on achetait toujours le nouvel album qui sortait. Chose que je fais toujours. Et le dernier, Le Papyrus de César, ne déroge pas à cette règle. Très déçue par le précèdent, Astérix chez les Pictes, j’avais un peu peur de ce que j’allais pouvoir trouver dans celui-ci, mais… commençons par un petit résumé.
Résumé : César a décidé d’écrire ses mémoires, Commentaires sur la Guerre des Gaules. Son conseiller, Promoplus, lui conseille tout de même d’enlever le chapitre sur les irréductibles gaulois. Publié, l’ouvrage fait sensation. Mais le chapitre oublié se retrouve entre les mains d’un colporteur gaulois qui l’amène aux irréductibles. Ces derniers décident de le faire enregistrer par leur plus grand druide dans la forêt des Carnutes. Mais en attendant, Promoplus compte bien récupérer le papyrus perdu.
Quelle bonne surprise que ce nouvel opus d’Astérix et Obélix ! Moi qui m’attendait à quelque chose d’un peu fade tout en espérant mieux que Les Pictes, je dois dire que cet album m’a retourné comme une petite crêpe. Pour commencer, l’intrigue est très bonne. J’ai beaucoup aimé ce rapprochement historique avec le livre de César sur la Guerre des Gaules, d’autant que c’est bien fait. L’idée de ce chapitre censuré est excellente et nous mettons les pieds en plein dans cette problématique qu’est la censure par l’omission de faits, le choix par les médias et autres moyens d’informations de ne pas tout dire. C’est une question importante aujourd’hui et sur laquelle nous nous devons de réfléchir constamment, surtout lorsque l’on écrit, encore plus lorsqu’on lit ou écoute. Y’a-t-il des choses que l’on ne nous dit pas ? L’information serait-elle différente avec ce que l’on ne dit pas ? Ce sujet est vraiment bien exploité par Jean-Yves Ferri (texte) et Didier Conrad (dessin). Et pour ça : bravo.
Autre chose qui m’a particulièrement plus dans cet album, c’est l’humour que l’on retrouve. L’habitude de donner des noms en jeu de mots aux personnages c’était un peu perdu (et surtout étaient moins bien trouvé), ici, je me suis régalée. Rien que celui de Promoplus que je vous dévoile dans cet article en dit long sur les autres noms que je vous laisserai découvrir avec plaisir. On ne retient pas un petit rire ou un sourire franc. Les jeux de mots, de manière générale, pullule dans cet album et ça faisait longtemps que je n’avais pas autant souri avec un album d’Astérix le Gaulois.
Pour résumer, j’ai adoré cet album. On y retrouve les ingrédients qui ont fait d’Astérix un incontournable de la bande dessinée francophone. C’est un vrai bon moment à passer. A se procurer sans hésitations pour des petits plaisirs ou pour la hotte du Père Noël. Cinq birdybooks, sans aucun problème.
Je ne me rappelle plus avoir lu un Asterix ^^ faudrait que je m’y remette , tu me donnes envie. *Marie*
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C’est une amie à moi qui est en train de les lire qui m’a aussi donné envie de les relire 😀
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J’avais un brin de retard et j’ai justement lu y a une semaine les 2 derniers d’Asterix. Je redoutais le changement et avais repoussé l’échéance un maximum.
J’ai eu le même ressenti. Les pictes a eu peine à me faire sourire là ou le papyrus de César m’a bien fait rire ! J’ai eu l’impression de retomber sur des vieux tomes qui ont bercés mon enfance.
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Je trouve que la différence entre ces 2 derniers tomes vraiment perturbante tellement il s’agit du jour et la nuit!
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