Lettre à Bookyboop sur La femme aux fleurs de papier et Doglands
Aujourd’hui, c’est The-Gentleman-Bastard qui nous propose la critique de deux livres qui l’ont particulièrement marquée. On vous laisse découvrir ce qu’elle en a pensé….
Moi aujourd’hui, j’ai envie de parler de deux romans. Les deux sont pleins de surprises, beaux, doux amers et poétiques, et les deux sont des moments comme rarement j’en ai passés dans ma vie. Et pourtant des livres j’en ai lus. Des gros des courts des bons des moins bons certains auxquels j’étais hermétiques et d’autres qui m’ont totalement retournée et qui d’une certaine façon ont changé ma vie. En règle générale, je suis quelqu’un qui accorde avant tout de l’importance aux émotions. Si le livre me fait ressentir quelque chose d’authentique, alors je juge qu’il me plait. Et certains auteurs ont le don pour ça, vraiment. C’est le cas de Donato Carrisi et de Tim Willocks. L’un italien l’autre américain, ils voguent l’un et l’autre sur des styles littéraires très différents mais jouissent (si tant est qu’on puisse dire ça ainsi) de mon éternelle fascination (malgré un faux pas de chacun que je pardonne, je suis d’humeur a tout leur pardonner à ces deux la). Ils sont les auteurs respectifs du Chuchoteur (un superbe polar qui parviendra à tenir en haleine même les plus blasés des lecteurs du genre) et de La Religion (histoire de guerre, d’amour et d’amitié sur fond de sang et de fanatisme, un régal). Pourtant, les deux histoires que je vous présente aujourd’hui ont de faux airs de contes de Noel. C’est acidulé, c’est beau, et d’une certaine façon, je crois que ça restaure la foi en l’humanité pour ceux qui l’ont égarée sous des tas de restes de papier cadeau et de bolduc trop brillant pour être honnête.
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