Un ordi au soleil : mes séries de l’été

En tant que fan inconditionnelle de Doctor Who, et après le 50^e anniversaire et le départ du 11^e Docteur (j’ai nommé Matt Smith, je vous en avez parlé dans mon article sur Christopher Isherwood), j’attends avec une grande impatience la nouvelle saison avec Peter Capaldi qui reprend le flambeau. Mais c’est en aout. Et aout, même si c’est proche, c’est quand même un peu loin. Depuis juin, il m’a fallu combler mes longues soirées d’hiver (ne riez pas, il faisait vraiment un temps pourri !)

Malheureusement, toutes les merveilleuses (et moins merveilleuses) séries que je suis se terminent pour la plupart en avril/mai, j’ai dû chercher au fond des vieux tiroirs (et des nouveaux) si je ne trouvais pas quelque chose d’intéressant. Et j’en ai trouvé quelques-unes…

Teen Wolf

Alors je vous vois venir de loin, ce n’est pas du tout mon genre à la base, moi qui trouve que Twilight est un affront au genre des Vampyrs Stockeriens. Ce n’est que mon avis. Et j’étais persuadée que c’était le cas pour cette série bourrée de Lycans. Bon. Mais une amie n’arrêtait pas de m’en parler et je n’avais plus de séries à regarder et je suis faible. J’ai regardé un ou deux épisodes « histoire de voir ». Et quelle surprise. Je ne dirais pas que je suis fan mais la série se laisse vraiment facilement regarder, les personnages sont attachants et lorsque les choses ont tendances à devenir un peu trop comme je n’aime pas, un gros comique de situation s’ensuit faisant redescendre l’agacement à un réel amusement. C’est une série qui n’est pas prise de tête, il n’y a pas besoin de beaucoup réfléchir et si, comme moi vous aimez aussi les séries « pour se reposer » (et au passage que vous aimez le surnaturel), c’est un bon moment à passer, vous pouvez y aller tranquille !

 

Penny Dreadful

Celle-là par contre, je l’attendais avec impatience, au chaud dans ma liste de séries à voir, j’attendais justement de n’avoir plus rien à regarder pour m’y attaquer. Voilà le topo : Londres, époque victorienne, du mystère, du surnaturel, Victor Frankenstein, Dorian Gray et Billie Piper (Rose dans Doctor Who) ?! Cette série était entièrement faite pour moi. Et je ne me suis pas trompée, la série est très bien filmée, les décors sont superbes, on évolue dans ce Londres glauque du 19^e siècle que j’adore, un mélange de From Hell et Sweeney Todd avec un casting particulièrement réussi également. Eva Green (Perfect Sense), Timothy Dalton (ni plus ni moins que l’un des James Bond !), Billie Piper (évidemment), Josh Hartnett (qu’on ne présente plus si vous avez plus de 25 ans) et les deux incroyables acteurs pas très connus de Victor Frankenstein et Dorian Gray (respectivement Harry Treadaway et Reeve Carney), je tiens à mentionner également l’acteur de la créature de Frankenstein, Rory Kinnear, qui est bluffant. Si vous aimez tout ce mélange, n’hésitez pas une seconde, cette série vaut le détour !

Les Mousquetaires

Au début, je m’attendais à aimer simplement, à trouver ça divertissant. Mais ça, c’était au début. Ici, c’est la BBC qui s’est chargé de financer la série. Les 3 mousquetaires vus par les anglais. Y’a de quoi avoir quelques préjugés. On se dit : c’est la BBC, ce sera bien (pour moi, c’est une valeur sûre). Mais on se dit aussi : un truc bien français, vus par les anglais… j’ai un peu peur des dérives. Et bien, shame on me, pas du tout. Certes, il y a des libertés qui sont prises, mais comme dans toute série au final. Les acteurs sont excellents. Mention spéciale à D’Artagnan (Luke Pasqualino, acteur à suivre), qui a joué dans les Borgia et jouait l’écuyer amant de Lucrèce dans la version américaine, il est passé d’un rôle de quasi muet à ça. Impressionnant. Et je dois dire que le rôle de Constance est merveilleusement bien tenu aussi, j’adore le caractère qu’ils lui ont prêté. Et même si la série est forcément britishisé (c’est normal, ce serait japonisé si elle avait été faite par des japonais), les chorégraphies de combat sont excellentes et c’est un vrai régal pour les yeux et les oreilles (des accents anglais parfaits). A voir, sans détour !

Aza.